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peine de mort - Page 5

  • Empêchez l'exécution de Troy Davis !

    Communiqué d'Amnesty International

     

    Pour voir le dossier d'enquête complet  en 4 videos, cliquer sur ce lien vers la page d'AI

     

    La Géorgie vient de signer l'arrêt d'exécution contre Troy Davis, pour une exécution le 21 septembre 2011.  Son ultime recours, le Comité des grâces de Géorgie.

    L’Etat de Géorgie (Etats-Unis) vient de signer un arrêt contre Troy Davis, fixant sa date d’exécution le86983.jpg 21 septembre 2011.  C’est maintenant, ultime recours, au Comité des grâces de Géorgie de décider si Troy Davis, condamné pour le meurtre d’un policier, doit vivre ou mourir.

    "Cette exécution n’est pas inévitable, déclare Geneviève Garrigos, présidente AIF. Le Comité des grâces de Géorgie peut changer la donne.
    En juillet 2007, il a déclaré que ses membres ne confirmeront l’exécution que s’ils sont absolument convaincus qu’aucun doute sur la culpabilité de Troy Davis ne persiste dans leur esprit. Or, depuis cette date les doutes quant à sa culpabilité n’ont fait que croître. Restons tous mobilisés pour Troy !
    ".

    Amnesty International va rapidement appeler à une mobilisation citoyenne pour éviter la mort d’une personne, peut-être innocente.

    Le 28 août 1991, Troy Davis a été condamné à mort, sans aucune preuve matérielle, pour le meurtre du policier Mark Allen MacPhail commis deux ans plus tôt. Sept des neuf témoins du procès se sont depuis rétractés ou ont contredit leur témoignage initial dans des déclarations sous serment, certains accusant la police d’avoir fait pression sur eux. L’un des deux derniers témoins est le principal suspect, mis en cause par d‘autres témoins.

    Amnesty International s’oppose à la peine de mort en toutes circonstances, quels que soient la nature du crime commis, les caractéristiques de son auteur ou la méthode utilisée par l’Etat pour exécuter.

     

    Seule la mobilisation de l'opinion publique peut le sauver SIGNEZ
  • La peine de mort dans le monde

    En 2009, le monde a encore progressé vers l’abolition des exécutions pratiquées par les États.

    Pour la première fois dans les archives d'Amnesty International, aucun pays d’Europe n’a procédé à une exécution, et des mesures importantes ont été prises pour que les résolutions de l'Assemblée générale des Nations unies appelant à un moratoire sur les exécutions soient appliquées de façon concrète.


    Deux pays supplémentaires, le Burundi et le Togo, ont aboli la peine de mort en 2009.
    Le nombre de pays ayant totalement supprimé la peine capitale de leur législation s'élève donc désormais à 95.
    Près de 100 pays du monde affichent ainsi leur refus d’exécuter des êtres humains.


    Dans les Amériques, les États-Unis sont le seul pays à avoir procédé à des exécutions en 2009.jpg_QI_29_peine_de_mort_USA.jpg
    En Afrique subsaharienne, seuls deux pays ont exécuté des prisonniers : le Botswana et le Soudan.
    En Asie, pour la première fois depuis longtemps, aucune exécution n'a eu lieu en 2009 en Afghanistan, en Indonésie, en Mongolie ou au Pakistan.


    Ces progrès font suite à des décisions de l'Assemblée générale des Nations unies en 2007 et 2008, appelant à un moratoire mondial sur les exécutions, première étape vers l'abolition totale.
    Amnesty International espère et croit que les résolutions de l’Assemblée générale des Nations unies – les premières en la matière – continueront à avoir une influence importante sur les pays, pour les convaincre d'abandonner le recours à la peine capitale.
    À la fin de l’année 2010, une résolution similaire sera examinée par la Troisième Commission de l'Assemblée générale des Nations unies.


    Toutefois, même si l’opinion mondiale et la pratique se dirigent inexorablement vers l’abolition, le recours massif et politisé à la peine de mort est toujours d’actualité dans des pays tels que la Chine, l’Iran et le Soudan.
    En 2009, comme les années précédentes, la plupart des exécutions ont eu lieu dans deux régions du monde : l’Asie et la région du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord.


    Les exécutions ininterrompues de mineurs délinquants – âgés de moins de 18 ans au moment des faits – ont continué dans deux pays : en Iran et en Arabie saoudite.
    Ces exécutions constituent une violation du droit international.


    Le recours à la peine de mort est une pratique entourée de secret en Chine, en Bélarus, en Iran, en Mongolie, en Corée du Nord et au Viêt-Nam.
    Un tel secret n’est pas justifiable.
    Si la peine capitale est un acte légitime de l’État comme le prétendent ces pays, ils n’ont aucune raison de cacher au public ou à l'opinion internationale le fait qu’ils y ont recours.



    Manifestation contre la peine de mort à Hong Kong
    Manifestation contre la peine de mort lors du lancement du rapport 2009 à Hong Kong

    Dix-huit pays ont procédé à des exécutions en 2009.
    Selon les informations recueillies par Amnesty International, 714 personnes ont été exécutées, mais ce chiffre ne comprend pas les personnes exécutées en Chine, pays qui procède au plus grand nombre d'exécutions dans le monde.
    Le total réel mondial est donc considérablement plus élevé.
    En 2009, la Chine a encore refusé de révéler le nombre exact d’exécutions auxquelles elle avait procédé.
    On peut toutefois estimer d'après les chiffres des années précédentes et un certain nombre de sources actuelles qu’elles se comptent par milliers.


    Les méthodes d’exécution utilisées en 2009 comprenaient la pendaison, le peloton d’exécution, la décapitation, la lapidation, l’électrocution et l’injection létale.


    Ce document regroupe les données mondiales ressemblées par Amnesty International sur le recours à la peine de mort en 2009.
    Les informations proviennent de sources variées, notamment de statistiques officielles (lorsqu'elles sont disponibles), des organisations non étatiques et interétatiques, des défenseurs des droits humains, des médias et d'informations recueillies sur le terrain.


    Les chiffres mentionnés sont établis d’après les estimations hautes que l’on peut raisonnablement déduire des informations en notre possession. Nous insistons sur le fait que les chiffres réels sont considérablement plus élevés.
    Certains États dissimulent sciemment leur procédure en matière de peine de mort, d’autres n'établissent pas ou ne communiquent pas de statistiques sur le nombre de condamnations à mort et d’exécutions.

  • peine de mort



    ARTE Sur Arte un numéro spécial de l'émission LE DESSOUS DES CARTES

     

    sur le thème "Pour l'abolition de la peine de mort 1/2 : géographie mondiale"  sera diffusée le mardi 5 janvier 2010, à 00h20, et rediffusée le samedi 9 janvier à 11h45.

    La seconde émission, "Pour l'abolition de la peine de mort 2/2 : Etats-Unis", sera quant à elle diffusée sur la nouvelle grille de programmes d'ARTE, le samedi 9 janvier à 17h45, rediffusion le mercredi 13 janvier à 23h15.


    De plus, pour la semaine qui suit leur première diffusion, les deux émissions seront accessibles gratuitement sur le site ARTE +7.

     

    Pour plus d'informations, nous vous invitons aussi à consulter le site de l'émission

  • peine de mort

    Grâce à Robert Badinter, ministre de la justice de F. Mitterrand, et à d'autres militants des droits de l'Homme, la peine de mort a été abolie en France .

    On sait depuis longtemps que cette peine n'a aucune valeur exemplaire, et qu'elle représente un châtiment particulièrement cruel . Quelque soit irlande7g.jpgle crime commis, une société ne doit pas se mettre au même niveau que le criminel . Les quelques pays au monde qui appliquent encore la peine de mort sont plus connus pour leurs atteintes au droits de l'Homme dans de nombreux domaines que dans l'obtention d'une société pacifiée, qui serait débarrassée de ses grands criminels . Il faut aussi tenir compte des erreurs judiciaires, loin d'être rares, qui prennent une tournure particulièrement tragique quand un condamné innocent a été exécuté .

    istockphoto_6000591-prison.jpgPourtant, en France, on continue à mourir en étant condamné (ou bien simplement mis en examen) . D'après "Le Monde" le chiffre de suicides en prison est considérable :

    Quatre vingt-sept détenus se sont suicidés en prison depuis le début de l'année, un chiffre qui comprend l'adolescent de 16 ans décédé lundi à Metz, a-t-on appris jeudi soir auprès de l'Administration pénitentiaire (AP).

    Un autre mineur de 16 ans, qui venait d'être transféré du quartier pénitentiaire pour mineurs de Metz-Queuleu à Strasbourg, a tenté de mettre fin à ses jours jeudi après-midi et était en début de soirée dans un état critique au CHU de Strasbourg-Hautepierre, selon un syndicaliste de l'Union fédérale autonome pénitentiaire (Ufap) d'Alsace-Lorraine.

    A seize ans, on peut mourir en prison dans la France d'aujourd'hui, cela mérite certainement de réfléchir sur le fonctionnement de notre justice .